logostandard bannièreS3 padrepio

Articles

imageb17

Temps de Carême 2024

Publié le 14 Février 2024 par la Fondation

Affichetempsdecareme2024 Déchirez vos cœurs et non pas vos vêtements, et revenez au Seigneur votre Dieu, car il est tendre et miséricordieux, lent à la colère et plein d’amour, renonçant au châtiment. (Joël 2, 13).

Frères et sœurs en Christ et humanité, la parole du Seigneur par l’entremise du Prophète Joël, retentit encore en ce jour important qui symbolise le début du temps Carême de l’année 2024. Oui, aujourd’hui, nous prendrons la route avec le Christ en direction du désert où nous jeûnerons et prierons avec lui. Nous resterons avec lui pendant quarante jours.Pendant quarante jours, nous devrons apprendre à déchirer nos cœurs et à nous rapprocher de lui afin que cela se ressente dans notre relation avec Dieu d’une part et d’autre part dans nos relations avec nos semblables. Tout au long de cette période que l’Église notre mère nous donne, nous devrons réappliquer le triptyque (Prière – Partage – Pénitence) et en faire notre quotidien même après le temps de Carême.

Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus disait au sujet de la prière qu’elle est « un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie. »

Le numéro 2564 du Catéchisme de l’Église définit la prière chrétienne comme « une relation d’Alliance entre Dieu et l’homme dans le Christ. Elle est action de Dieu et de l’homme ; elle jaillit de l’Esprit Saint et de nous, toute dirigée vers le Père, en union avec la volonté humaine du Fils de Dieu fait homme. » De ces deux définitions parmi plusieurs, il est bien de noter le caractère indispensable de la prière. Chers frères et sœurs, il est impérieux que nous redoublions d’ardeur dans la prière. Il nous est avantageux d’être proches de Dieu par le truchement de la prière qui est le moyen de communication par excellence entre lui et nous. S’il nous arrive de ne pas savoir quoi faire pour prier, rappelons-nous du numéro 1437 du Catéchisme de l’Église. Ce numéro nous propose la lecture de l’Écriture Sainte, la prière de la Liturgie des Heures et du Notre Père, tout acte sincère de culte ou de piété qui ravive en nous l’esprit de conversion et de pénitence et qui contribue au pardon de nos péchés. Nous devrons tutoyer ces outils dans notre marche avec le Christ qui ne devrait pas s’arrêter après ces quarante jours.

Que dire du partage ? Le partage est la manifestation matérielle de l’amour fraternel. Il nous faut partager avec ceux qui sont dans le besoin. Il est vrai que sous nos tropiques actuels l’hypocrisie, la fourberie, la malhonnêteté et bien d’autres choses qui n’honorent pas Dieu battent leur plein mais nous, qui avons accepté le Christ comme Seigneur et Sauveur, devrons être les lumignons qui brillons dans ces ténèbres. L’évangile de Matthieu au chapitre 25, les versets 31 à 46 devrait aiguiser notre sens du partage. Et si durant ce temps de carême nous visitions les prisonniers ? Avec le consumérisme dont nous sommes participants d’une manière ou d’une autre, et si nous triions nos affaires personnelles afin d’offrir aux nécessiteux et aux associations ce que nous utilisons plus ? Et si une fois par semaine nous nous joignions les bénévoles pour distribuer la nourriture aux sans domicile fixe ?

Voici des actions pratiques que nous pouvons faire pour réjouir le cœur de Dieu. Quittons notre routine théorique ! Quittons notre confort, nos couettes, nos lits douillets et allons au large pour rejoindre nos semblables qui ont besoin de nous. Faisons ces efforts afin que le Christ nous dise au jugement dernier : « Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous depuis la fondation du monde. Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; j’étais nu, et vous m’avez habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !» Matthieu 25, 34 – 36.

Saint Padre Pio, savait partager. Il a su partager son temps avec les pécheurs au sacrement de réconciliation. Il confessait entre 15 et 19h par jour. Entre les années 1940 et 1950, malgré le poids de l’âge et la maladie, il confessait entre 5h et 8h par jour.

S’agissant de la Pénitence, il nous faut la vivre quotidiennement puisque c’est elle qui colmate les brèches que nous créons dans notre relation avec Dieu ; C’est elle qui nous rapproche de Dieu quand nous tombons dans le péché car seul Dieu pardonne les péchés nous le dit l’Évangile de Marc au chapitre 2 le verset 7. Chers frères et sœurs, profitons de l’aubaine que l’Église nous donne afin de nous rapprocher davantage de Dieu. A l’instar du Roi de Ninive, levons-nous de nos trônes, quittons nos manteaux, couvrons-nous de toiles à sac, et asseyons – nous sur la cendre dans l’optique de plaire à Dieu. A côté de la pénitence, n’oublions pas de vider nos cœurs. Nous voulons que Dieu nous pardonne, alors pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensé.

Que ce temps de Carême soit un temps d’intimité, de renouvellement et de grâce. Que le Seigneur Jésus soit notre seule boussole afin que nous ne nous perdions pas en chemin. N’oublions pas de prendre la cendre si nous le pouvons.

Bon mercredi Saint à vous chers frères et sœurs et ne perdez pas de vue que Dieu vous aime.


Des articles qui pourraient-vous intéresser