
TEMOIGNAGES

Pourquoi donner son témoignage ?
Je donne mon témoignage pour permettre aux uns et aux autres de voir les merveilles que le Seigneur continue de faire dans nos vies par la prière. En le donnant, j'ai l'assurance de rester anonyme ou de voir mon témoignage publié avec un pseudonyme, un prénom emprunté.
Quelques témoignages reccueillis lors de nos temps de prière
¤ Témoignage de la soeur Sephora
Il y a quelques temps ma fille a été subitement malade. Une dizaine de jours au préalable, j’avais rêvé que j’étais en visite chez des amis (je ne suis pas quelqu’un qui fait généralement ce genre de rêve) et il y avait un serpent, un cobra jaune et noir, bien luisant. J’étais terrorisée car j’ai une grande peur de ces types d’animaux, même un cafard m’effraie. Bizarrement, je n’ai pas été effrayée et j’ai pensée à l’endroit du serpent « qu’est-ce que tu fous là ? » et je m’en suis détournée. Au terme de mon séjour, avant de partie, je dis à mes hôtes : il y a un serpent qui rôde, débrouillez vous avec lui. Je n’étais toujours pas inquiète.
Quelques temps après, ma fille tombe malade : infection au cerveau, infection à la moëlle épinière, paralysie. Elle ne parle plus, elle ne marche plus … Mon frère de la Communauté CEPP m’a dit : je sais que tu as peur mais tu es sereine. En toute humilité, j’ai eu l’impression de comprendre ce que le Vierge Marie ressentait au pieds de la croix. Vous me direz qu’elle savait que son fils ressusciterait 3 jours plus tard. Elle était ferme, silencieuse dans la douleur. C’est ce que je ressentais au début parce que les médecins ne savaient pas encore ce qu’elle avait.
C’était une période très difficile pour moi. J’étais calme, silencieuse, c’était douloureux. En toute sincérité, j’ai réussi à dire après des temps de prières : Seigneur, que ta volonté soit faite. Si tu veux que ma fille reste paralysée pour la gloire de ton nom, que ta volonté soit faite. J’étais en phase avec cette pensée. Si tu veux qu’elle soit guérie, elle le sera : que ta volonté soit faite. Quand je priais, je ressentais la date du 22 décembre. Le frère de la Communauté (le même que précédemment) est venu me voir et il m’a dit qu’elle allait marcher avant Noël. Je ne l’avais pas informé de mon pressentiment … Je suis restée silencieuse, ferme et continuellement en prière. Elle a quitté l’hôpital le week-end avant Noël et le 24 décembre, elle a marché. Je rends gloire à Dieu et je voudrai profiter de cette occasion pour rendre grâce car toute une communauté s’est mise en prière pour demander que la gloire de Dieu descende. C’était important pour moi de partager ce témoignage. Il est là avec nous et que Son Nom soit béni.
¤ Témoignage de la Soeur Marie-Madeleine
Je n’ai pas prévu de faire de ce témoignage ce jour, quoique je me dise depuis un moment qu’il faille que je le fasse. Lorsque je suis arrivée en France, je pressentais un danger. Sous la recommandation d’une amie, je suis allée rencontrer le père Ettien. Malheureusement, à chaque fois que nous convenions d’une rencontre il y avait un contre-temps. Le 6 avril 2017, j’avais un rendez-vous professionnel très important et j’ai malheureusement fait un AVC au petit matin. J’étais toute seule à la maison. Je me suis mise à prier et à appeler le Seigneur. J’ai dit : Seigneur, si ça doit s’arrêter aujourd’hui, à quoi sert tout le combat que nous avons mené depuis le collège.
J’ai fait l’effort d’appeler les secours mais la dame que j’ai eu au téléphone, m’a raccroché au nez. Elle ne m’a pas cru car elle estimait que si mon état était tel que je décrivais, je n’aurai pas été en mesure de lui parler. J’ai appelé un prêtre qui m’a tenu en haleine jusqu’à 8 h du matin afin que je puisse arriver à l’hôpital. Lorsque j’y arrive, j’ai été hospitalisée. J’ai appelé le père Ettien qui m’a envoyé père Paul (qui n’était pas encore prêtre à cette époque). Ensuite, il est venu avec Laetitia.
Une opération a été prévue le 21 avril 2017. Pendant la nuit, je n’ai pas arrêté de prier et de louer le Seigneur. Le matin, j’ai lu la liturgie du jour et le psaume parlait de « la pierre qu’ont rejetée les bâtisseurs est devenue la pierre d’angle : c’est là l’œuvre du Seigneur, la merveille devant nos yeux. » (psaume 117 (118)). Je me suis mise à pleurer car je m’y reconnaissais. Je n’étais pas la personne qui devait réussir or j’ai réussi et donc, il fallait que je meure. J’ai eu la conviction que je subissais des persécutions. Est-ce qu’il fallait aller au bloc ou non ? J’ai finalement accepté mais au préalable, j’ai demandé à rencontrer mon chirurgien et j’ai invoqué sur lui le sang du Christ.
L’opération s’est bien passée. Le père Paul est venu me chercher et je suis sortie de l’hôpital. Ma marraine et une autre personne sont venues me rendre visite et nous avons longuement prié. Le soir, j’ai vécu une expérience surnaturelle : quelqu’un est venu et m’a touché la jambe sur le lieu de l’opération et m’a dit : c’est un secret entre nous. Le père Paul a continué à prier pour moi et m’a envoyé l’Eucharistie. C’étaient des moments très difficiles. J’ai fait une radiothérapie, une chimiothérapie. J’ai fait deux (2) mois à la maison. Je lisais intensément les écritures. Deux (2) mois plus tard, mon bilan de santé s’améliorait. Il a fallu trois (3) ans pour que je me rétablisse. Je remercie père Paul qui m’a accompagné pendant cette période et qui m’apportait l’Eucharistie régulièrement.
¤ Témoignage de la sœur Patricia
Il y a un (1) an, je fêtais mon anniversaire avec des proches et je n’imaginais pas qu’une telle chose pouvait m’arriver. Je prends une bouteille que j’avais ramené de chez moi pour la boire. Je la bois mais je constate qu’elle est devenue trouble. J’ai été hésitante et un de mes amis m’a dit « tu penses qu’on veut t’empoisonner ? » Je suis restée très calme, d’un calme olympien.
Ensuite, je me suis rendue à l’hôpital au centre antipoison. Un frère de la communauté m’y a rejoint. Ils n’ont rien détecté. Je suis rentrée chez moi et au fil du temps, je sentais que je n’allais pas bien, j’étais fébrile et je ne me sentais pas bien. J’ai demandé la prière des frères, sœurs et prêtres de la Communauté et aujourd’hui, grâce à Dieu, je vais bien.
¤ Témoignage de la sœur Agathe
C’est un miracle de Dieu que je sois devant vous. J’ai été plusieurs fois malade jusqu’à l’article de la mort mais, à chaque fois, Jésus me relève. Je vis en France où Je suis toujours suivie pour ces maladies qui sont des maladies chroniques. C’est par sa grâce que je peux résider ici et bénéficier de ces soins médicaux. Quelques fois, il me fait des clins d’œil en m’exauçant pour des petites faveurs que je peux lui demander : ne pas rater son bus, etc…. Mon âme bénit le Seigneur.